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À propos

Le CALACS La Vigie est un groupe de femmes et un organisme communautaire à but non lucratif qui lutte contre la violence sexuelle et vient en aide aux personnes s’identifiant femmes ou non-binaires dès leur entrée au secondaire. Nos services sont gratuits et confidentiels.

Notre mission

Le Centre d’Aide et de Lutte contre les Agressions à Caractère Sexuel (CALACS) La Vigie est un organisme communautaire autonome à but non lucratif qui a été fondé par et pour les femmes. Le CALACS La Vigie a pour mission d’offrir du soutien et des services aux personnes victimes de violence sexuelle adultes et adolescentes s’identifiant femmes ou non-binaires, dès leur entrée au secondaire, ainsi qu’à leurs proches. L’organisme travaille également à réduire la violence sexuelle en sensibilisant la population et en luttant pour dénoncer et faire avancer la cause en matière de violence sexuelle.

Le CALACS adopte une stratégie globale comprenant 3 volets :
  • L’aide et l’accompagnement des personnes victimes et survivantes et de leurs proches
  • La prévention, la sensibilisation et la formation
  • La concertation, la mobilisation collective et la défense de droits

Nos valeurs

La défense de droits

Informer les femmes de leurs droits et les supporter activement dans l’exercice de les faire valoir, ce tant au niveau individuel que collectif. Dénoncer publiquement et politiquement le traitement socio-judiciaire réservé aux femmes agressées sexuellement et réclamer des changements.

Le changement social

La structure sociale et patriarcale de notre société et de ses institutions doit changer. En tant que telles, elles maintiennent les femmes dans un rôle et une position de second ordre, banalisent et permettent la violence faite aux femmes et les gardent dans un état de vulnérabilité.

L’accessibilité

Elle se traduit par le souci constant que le centre soit accessible d’un point de vue géographique, d’un point de vue culturel et enfin, du point de vue de l’expérience de vie de la personne.

L’équité

D’abord entre les femmes elles-mêmes. Ensuite, en assurant l’équité entre les activités et les services offerts dans les divers « secteurs » de notre territoire et entre les trois (3) volets de travail : aide, prévention-sensibilisation et lutte et défense de droits.

L’égalité

C’est la trame de fond de nos luttes visant à faire en sorte que les femmes soient acceptées comme des citoyennes à part entière et vues comme des membres égaux capables de s’émanciper économiquement, culturellement, légalement, politiquement et socialement.

La démocratie

Elle représente une valeur fondamentale du CALACS, lequel a été mis sur pied « par et pour les femmes ». Elle est centrale au fonctionnement qui repose sur le partage du pouvoir entre les instances, entre les travailleuses et plus largement, les personnes qui le fréquentent.

L’intégrité

Elle signifie la cohérence et la conformité à nos valeurs, tant en théorie qu’en pratique. Les valeurs qui sont prônées sont présentées tant en intervention, en prévention-sensibilisation, dans les représentations, au niveau du fonctionnement ainsi que de la gestion de l’organisme.

La solidarité

Elle est synonyme d’entraide et de complicité entre toutes les femmes qui fréquentent l’organisme, peu importe leur statut. Elle se traduit également dans les collaborations et actions menées avec et pour les groupes de femmes et communautaires (ex. : condition féminine, reconnaissance, autonomie, etc.).

La transparence et l’honnêteté

Il est important pour les membres du conseil d’administration, les travailleuses et les stagiaires d’être transparentes et honnêtes tant dans l’information qu’elles détiennent et qu’elles partagent aux autres que dans l’ensemble de leurs faits et gestes.

Le respect

Elle repose sur l’importance de considérer les valeurs et la philosophie du CALACS dans l’ensemble de ses pratiques, avec le souci de ne pas leur porter atteinte. Le respect doit également être au coeur des relations entre toutes les femmes qui travaillent et gravitent au sein du CALACS.

Notre approche : l’intervention féministe intersectionnelle

Le premier but de celle-ci est de stimuler l’autonomie psychologique, économique et culturelle des femmes. Elle comporte les objectifs suivants :

  • Faire prendre conscience aux femmes que les problèmes vécus par les femmes trouvent leurs origines dans les conditions économiques, politiques et sociales dans lesquelles elles évoluent.
  • Permettre aux femmes de se libérer des rôles et des stéréotypes sexuels de même que du conditionnement social qui entrave une possible réalisation de soi.
  • Permettre aux femmes de ne plus se sentir les seules responsables des problèmes reliés au « rôle féminin » (ex. enfants, conjoint, entourage, etc.) et les inviter à échanger, à rechercher le support et l’entraide féminine afin de les amener à développer une identité collective.
  • Acquérir une plus grande estime de soi dans le but que les femmes puissent se définir une image propre, non plus à partir des rôles de mère et d’épouse mais à partir d’elles-mêmes.
  • Exprimer ses besoins et ses désirs. Apprendre aux femmes les avantages d’un comportement affirmatif.
  • Prendre des décisions de façon autonome, agir et faire quelque chose pour soi, à partir de soi. Les femmes doivent apprendre à se fier à leur propre jugement.
  • Prendre conscience de son corps, de sa sexualité et de son plaisir. Plaisir non plus défini par la société patriarcale ou capitaliste, mais par les femmes elles-mêmes.
  • Permettre l’expression de nouvelles valeurs. Mettre en action nos forces et nos connaissances pour valoriser notre expérience et ainsi permettre un regard nouveau sur notre façon de voir les choses.
  • Proposer une démarche collective comme partie intégrante à une démarche personnelle afin de soulager la souffrance individuelle et changer les conditions d’oppression des femmes.
  • Reconnaître que les femmes ne sont pas toutes égales et que certains groupes de femmes ont été silenciés, invisibilisés ou marginalisés au sein des différents mouvements sociaux.

Historique

Au début des années 1980, le Centre d’aide et de prévention des assauts sexuels (CAPAS) de Châteauguay, qui existait déjà à l’époque, a été sollicité à plusieurs reprises afin de venir en aide à des femmes victimes de violence sexuelle et afin d’offrir des rencontres de prévention et de sensibilisation dans les groupes communautaires de la région de Salaberry-de-Valleyfield. Pour le CAPAS, ces nombreuses demandes soulevaient un défi de taille et des questionnements ont été soulevés de leur part, entre autres par rapport aux enjeux de déplacement et de territoire desservi.

En octobre 1983, un groupe de femmes de la communauté provenant du CLSC, de l’Accueil et du CAPAS afin de trouver une solution pour desservir la population de la région. Leurs recherches ont permis de confirmer qu’il n’y avait aucun service d’aide directe pour les femmes victimes de violence sexuelle et encore moins de prévention et sensibilisation à ce sujet. À la suite de cette constatation, une collective s’est formée et la Vigie a été incorporée en septembre 1984. Une toute première subvention d’environ 7 200$ du CLSC lui permet de débuter ses activités en avril 1985. C’est en septembre 1985 que la Vigie ouvre officiellement ses portes et a pignon sur rue, cette fois grâce à une subvention accordée par le ministère de la Santé et des services sociaux (MSSS). Depuis, la Vigie s’est solidement enracinée dans la communauté et développe des services en réponse aux besoins de la population en matière de violence sexuelle.

Territoire desservi

Le territoire desservi par le CALACS La Vigie comprend la MRC de Beauharnois-Salaberry (à l’exception de Beauharnois, secteur Beauharnois et secteur Maple-Grove, Saint-Étienne-de-Beauharnois, Sainte-Martine et Saint-Urbain-Premier), la MRC du Haut Saint-Laurent et la MRC de Vaudreuil-Soulanges. Une quarantaine de municipalités sont desservies par le CALACS, composées d’environ 240 000 habitants ainsi que 11 écoles secondaires.

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